Mes 40 ans à San Francisco
Well Well Well
De 1991 à 1993, je suis partie sac au dos aux EtatsUnis. J'ai d'abord été hébergée par un couple de potes français à Oakland, berceau des Blacks Panthers.
Puis j'ai trouvé des enfants à garder à Berkeley, sur la baie de San Francisco, Californie. J'étais au pair chez un flic. God. J'ai pataugé avec l'anglais les 6 premiers mois et je me suis fait des copines au parc avec les enfants.
J'ai trouvé une autre famille plus sympathique par petites annonces, sur Martin Luther King street. La mère bossait dans l'informatique, le père pour le son dans le cinéma (ce qui m'a permis de voir "Dracula" de Coppola en avant première dans le studio de Nappa Valley)(oui, je sais je sais)
Lorsque j'ai fait le tour de ma vie tranquille avec les copines au pair, le chéri qui m'avait bien trainée dans la boue, as usual, ma famille a commencé à me manquer, mes vieux potes aussi, back in France. Cela se dit Home Sick en english.
Bref, j'ai donné mon congé, toute décidée à retourner en France.
C'est lors de l'entretien de la nouvelle Nanny que j'ai fait connaissance avec Miguel qui l'accompagnait. Flash amicale très fort.
Je suis donc restée quelques mois de plus en coloc à Castro, quartier gay bien connu. Là, j'ai vécu la vie à l'américaine, à faire la teuf avec des latinos, fumer des joints dans des chambres d'hôtel et prendre de la coke en surplombant la ville. On allait s'allonger sur les pelouses du Golden Gate parc au milieu d'hurluberlues du coin ou sur Telegraph avenue, berceau des années hippies près du campus de Berkeley. On faisait les marchés bio, on trainait chez les disquaires et on ne ratait pas un concert, une before ou un after.
J'ai fait deux virées à L.A. que j'ai adoré, Las Vegas, le Nevada, le grand Ganyon, enfin tout ce qui était à porter de tourisme. J'ai mangé des burritos à en crever, conduit une vieille volvo break, vécu le couvre feu pendant les riots, rampé à la sortie du film de Spike Lee "X". On a fêté l'élection de Clinton et entendu son frère jouer du saxo dans un bar.
Mon visa étant initialement de 6 mois, j'ai multiplié par 4 mon séjour légale, la plus grande partie sans papiers , ce qui ne m'a pas empêchée d'avoir ma driving licence, un compte en banque et de payer des contraventions. C'est ça la chance d'être blanche et frenchy.
Inutile de dire que je garde une profonde nostalgie de cette époque. Que j'ai eu le temps de m'imbiber de la culture ricaine. Que l'anglais reste un langage que j'adore, des expressions sont ancrées dans mon cerveau : par exemple je dis eggplant au lieu de ... merde... aubergine!! (tu vois)
J'y ai fait l'apprentissage de la vie : j'avais 23 ans quand j'en suis partie! Arrivée avec du rapàdonf entre les oreilles, je suis repartie avec une allure grunge, un lotus tatoué dans le dos. Kurt mourait une année après.
DONC
Venons en au fait.
L'an prochain, le 28 mai 2009 exactement, j'aurai 40 ans. Âge majeure s'il en faut. Un cap à passer. J'ai donc décidé que pour l'occasion je retournerai aux States, à San Francisco.
La Rousse m'a donné cette idée GENIALE (je dois lui rendre hommage) de mettre un bouton paypal sur mon blog afin que les personnes qui passent par ici fassent un don. Une cagnotte qui me permettra de réaliser mon rêve. Un petit quelque chose, quoi. Voilà. Je compte mettre à contribution mon entourage bien sur, et ma propre bourse mais l'idée que d'autres participent à l'aventure, lui donne un petit goût pimenté!
J'installe donc un bouton PayPal en haut à gauche de cette page. A vot' bon coeur!
De 1991 à 1993, je suis partie sac au dos aux EtatsUnis. J'ai d'abord été hébergée par un couple de potes français à Oakland, berceau des Blacks Panthers.
Puis j'ai trouvé des enfants à garder à Berkeley, sur la baie de San Francisco, Californie. J'étais au pair chez un flic. God. J'ai pataugé avec l'anglais les 6 premiers mois et je me suis fait des copines au parc avec les enfants.
J'ai trouvé une autre famille plus sympathique par petites annonces, sur Martin Luther King street. La mère bossait dans l'informatique, le père pour le son dans le cinéma (ce qui m'a permis de voir "Dracula" de Coppola en avant première dans le studio de Nappa Valley)(oui, je sais je sais)
Lorsque j'ai fait le tour de ma vie tranquille avec les copines au pair, le chéri qui m'avait bien trainée dans la boue, as usual, ma famille a commencé à me manquer, mes vieux potes aussi, back in France. Cela se dit Home Sick en english.
Bref, j'ai donné mon congé, toute décidée à retourner en France.
C'est lors de l'entretien de la nouvelle Nanny que j'ai fait connaissance avec Miguel qui l'accompagnait. Flash amicale très fort.
Je suis donc restée quelques mois de plus en coloc à Castro, quartier gay bien connu. Là, j'ai vécu la vie à l'américaine, à faire la teuf avec des latinos, fumer des joints dans des chambres d'hôtel et prendre de la coke en surplombant la ville. On allait s'allonger sur les pelouses du Golden Gate parc au milieu d'hurluberlues du coin ou sur Telegraph avenue, berceau des années hippies près du campus de Berkeley. On faisait les marchés bio, on trainait chez les disquaires et on ne ratait pas un concert, une before ou un after.
J'ai fait deux virées à L.A. que j'ai adoré, Las Vegas, le Nevada, le grand Ganyon, enfin tout ce qui était à porter de tourisme. J'ai mangé des burritos à en crever, conduit une vieille volvo break, vécu le couvre feu pendant les riots, rampé à la sortie du film de Spike Lee "X". On a fêté l'élection de Clinton et entendu son frère jouer du saxo dans un bar.
Mon visa étant initialement de 6 mois, j'ai multiplié par 4 mon séjour légale, la plus grande partie sans papiers , ce qui ne m'a pas empêchée d'avoir ma driving licence, un compte en banque et de payer des contraventions. C'est ça la chance d'être blanche et frenchy.
Inutile de dire que je garde une profonde nostalgie de cette époque. Que j'ai eu le temps de m'imbiber de la culture ricaine. Que l'anglais reste un langage que j'adore, des expressions sont ancrées dans mon cerveau : par exemple je dis eggplant au lieu de ... merde... aubergine!! (tu vois)
J'y ai fait l'apprentissage de la vie : j'avais 23 ans quand j'en suis partie! Arrivée avec du rapàdonf entre les oreilles, je suis repartie avec une allure grunge, un lotus tatoué dans le dos. Kurt mourait une année après.
DONC
Venons en au fait.
L'an prochain, le 28 mai 2009 exactement, j'aurai 40 ans. Âge majeure s'il en faut. Un cap à passer. J'ai donc décidé que pour l'occasion je retournerai aux States, à San Francisco.
La Rousse m'a donné cette idée GENIALE (je dois lui rendre hommage) de mettre un bouton paypal sur mon blog afin que les personnes qui passent par ici fassent un don. Une cagnotte qui me permettra de réaliser mon rêve. Un petit quelque chose, quoi. Voilà. Je compte mettre à contribution mon entourage bien sur, et ma propre bourse mais l'idée que d'autres participent à l'aventure, lui donne un petit goût pimenté!
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1 commentaire:
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